Oignon dorata di parma BIO

L’oignon, originaire des hauts plateaux iraniens, a rapidement gagné en popularité et s’est propagé d’une région à l’autre grâce à ses qualités alimentaires. Les Égyptiens l’ont même considéré comme sacré, et on en a trouvé dans la main desséchée d’une momie. Plus tard, la Bible fait référence au manque ressenti par les Hébreux lors de leur fuite d’Égypte à cause de la perte des oignons. Les Grecs et les Romains, connus pour leur expertise en agriculture, ont également cultivé l’oignon, et des écrivains tels que Xénophon et Aristophane l’ont mentionné dans leurs œuvres. Ils ont également noté ses propriétés lacrymales, symbolisant la souffrance.

À Rome, l’oignon était principalement cultivé pour les classes populaires, car son goût prononcé, son odeur forte et l’halitose qui pouvait résulter d’une forte consommation de ce légume ne le rendaient pas attrayant pour les palais aristocratiques. Malgré l’obscurité du Moyen Âge en ce qui concerne les légumes tels que nous les connaissons aujourd’hui, l’oignon a prospéré et s’est imposé dans les champs et les jardins médiévaux. Différentes variétés étaient alors cultivées, dont l’oignon de Corbeil, qui jouissait d’une grande réputation à l’époque, comme en témoigne l’expression populaire “rouge comme un oignon de Corbeil”, soulignant le succès de cette plante.

Au fil des siècles, l’oignon a été cultivé sous de nombreuses formes et variétés, adaptées aux différentes régions où il était cultivé. En 1904, l’ouvrage de référence “Les Plantes potagères” de Vilmorin et Andrieux décrivait 35 variétés d’oignons et en présentait 35 autres en cours de classification.